Les yeux de la squille inspirent la recherche contre le cancer !

Vision

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Les fonds sous-marins abritent des choses merveilleuses !

Le professeur Justin Marshall, de l’Université du Queensland en Australie, y a fait une découverte majeure pour la lutte contre le cancer grâce à la squille (aussi appelée crevette-mante). Ce crustacé est pourvu d’une vision quatre fois supérieure à celle de l’homme.

Une vision supérieure à celle de l’homme

Alors que le spectre de couleurs de notre système visuel s’étend de 390 à 700 nanomètres, celui de la squille s’élargit de 300 à 720 nanomètres. Elle peut donc distinguer les lumières proches de l’infrarouge et de l’ultraviolet, des spectres lumineux impossibles à percevoir pour l’œil humain. Une aubaine pour le professeur Marshall qui a mis en relation cette capacité et les tissus cancéreux.

Il s’est donc basé sur le fonctionnement des yeux de la squille pour développer une caméra capable de visualiser l’activité du cerveau et les cellules cancéreuses grâce à la lumière polarisée. Ce type de matériel est déjà utilisé dans le dépistage du cancer mais laisse encore à désirer : celle que développe le professeur Marshall serait donc une avancée majeure pour les technologies de prévention oncologique.

Source : Acuité

Tatouage de la cornée – Une aiguille dans l’oeil !

Optique, Vision

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Un chirurgien-ophtalmologue spécialiste des opérations oculaires au laser, Francis Ferrari, propose depuis avril 2014 de changer la couleur des yeux de ses patients à l’aide d’un tatouage circulaire de la cornée. Cette technique déjà ancienne était employée « par les romains et les égyptiens, pour cacher des cicatrices oculaires disgracieuses », explique-t-il.

Oui mais comment ?

Pour y parvenir sans dépigmenter l’iris, le docteur utilise un laser femtoseconde qui produit « un tunnel circulaire dans la cornée dans lequel sera injecté le pigment ». « Toutes les couleurs sont possibles », affirme-t-il. Baptisée « kératopigmentation annulaire esthétique », cette opération a été réalisée pour la première fois le 5 décembre 2013 chez une patiente qui désirait changer la couleur de ses yeux bruns. D’après Francis Ferrari, « le résultat est bon et les yeux sont devenus verts. Quatre mois après l’opération, la patiente était très satisfaite et aucune complication n’est apparue depuis ».

Une technique inoffensive …

Cette nouvelle technique, qui se veut inoffensive, entre en concurrence avec deux autres opérations permettant de modifier la couleur des yeux, non sans risques. « L’avantage, souligne Francis Ferrari, est qu’il n’y a pas de pénétration dans l’œil, ni l’utilisation de colorants, d’implants ou de lasers intervenant sur l’iris ».

Pas tous d’accord !

Reste que selon Damien Gatinel, chirurgien spécialisé dans les opérations de la cataracte, la technique présentée par Francis Ferrari pourrait elle aussi provoquer une inflammation de l’œil, voire un glaucome. De plus, il propose de changer la couleur de la cornée, et non de l’iris, ce qui pourrait donner un résultat peu satisfaisant, en regardant les yeux dans le détail… »

Pour l’heure, le Dr. Francis Ferrari réalise cette opération au Centre d’Ophtalmologie Futura situé à Strasbourg.

Source : Acuité

Des lunettes pour s’embrasser !

Optique

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S’embrasser oui, mais comment faire lorsque l’un des deux protagonistes porte des lunettes? Pire, quand les deux serial embrasseurs sont myopes comme des taupes?

Il faut se l’avouer et tous les porteurs de lunettes le savent, on a tous un jour été gêné par ses montures ou celles de sa moitié le temps d’un baiser. Jusqu’à maintenant, la seule solution pour pouvoir montrer son affection sans aucun problème était donc de les enlever. Une société Japonaise s’est attelé à ce sujet et a mis au point un moyen d’embrasser l’élu(e) de son cœur sans avoir à les retirer. Une paire de lunettes à quatre branches ! Grâce à ces montures, finis les problèmes de bisous.

 

Ces lunettes ont été créées dans le cadre d’une campagne publicitaire pour le lunetier japonais Blinc Vase. Celle-ci a tellement bien marché que le modèle, qui selon le fabricant « se marie harmonieusement à tout type de visages », est aujourd’hui le plus vendu de la marque, pour la modique somme de 620 dollars.

 

Sources et Articles Acuité / Guizmodo

Le saviez-vous? Le mensonge se lit dans les yeux

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Mentir droit dans les yeux

Un menteur, contrairement à une idée reçue, a tendance à davantage regarder son interlocuteur qu’une personne disant la vérité.

La croyance populaire veut qu’un menteur détourne le regard, de peur d’être démasqué. Pour déceler le mensonge chez un interlocuteur, il suffirait de lui demander de répéter sa phrase, les yeux dans les yeux. Mais le sens commun est-il toujours un reflet de la vérité ? Pour le savoir, les psychologues Samantha Mann, Albert Vrij et leurs collègues de l’Université de Portsmouth ont réalisé un bilan de nombreuses études sur ce sujet. Ils ont constaté que certains signes trahissent effectivement le mensonge : un menteur a tendance à marquer des pauses dans son discours, des hésitations, à illustrer moins abondamment ses propos par des mouvements des mains. Concernant le regard, toutefois, il semblerait que les menteurs ne détournent pas les yeux. Bien au contraire.

Les psychologues ont réalisé une expérience dans un aéroport en demandant à des passagers de dire la vérité à propos de leur destination, ou de mentir. Les personnes qui les observaient devaient noter précisément le nombre de fois qu’ils détournaient le regard, ou au contraire qu’ils cherchaient le contact des yeux de leur interlocuteur. Quelque 338 passagers ont ainsi été interrogés, révélant que les menteurs cherchent plus fréquemment le contact visuel avec leur interlocuteur, que les personnes disant la vérité. Comment expliquer cet effet ? Un menteur, souligne S. Mann, a tendance à douter de sa crédibilité. Pour cette raison, il a un désir plus grand de se montrer convainquant et est à l’affût des signes traduisant cette adhésion chez son interlocuteur. Pour savoir si on le croit, il cherche des indices dans le regard de son vis-à-vis, dans ses mimiques, et l’observe attentivement. Une personne qui dit la vérité, en revanche, a moins de raisons de douter qu’elle est crue et peut se permettre de regarder ailleurs. Les apparences, tout comme les personnes, peuvent mentir !

Sources et Article

La Maison de la Vision à Jacou, Montpellier

Avez-vous déjà vu une mante religieuse avec des lunettes 3D ? Maintenant, oui .

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Insolite : des lunettes 3D sur une mante religieuse

manthe religieuse

Un projet de recherche mené à l’université de Newcastle au Royaume-Uni vise à étudier le système de vision de la mante religieuse en lui faisant porter les plus petites lunettes 3D jamais créées. L’objectif est de voir si les capacités visuelles de cet insecte ont évolué de façon similaire ou différente de celles des humains. Les résultats de cette étude pourraient favoriser une nouvelle approche de la vision 3D par ordinateur et pour la robotique.

Le saviez-vous ?

La mante religieuse est le seul invertébré doté d’une vision 3D. Une équipe de chercheurs de l’université de Newcastle (Royaume-Uni) mène une étude approfondie en se servant de lunettes 3D miniatures. Elles ont été fabriquées à partir de filtres polarisants et sont maintenues en place par de la cire d’abeille. Les scientifiques veulent notamment savoir si la vision 3D de la mante religieuse est similaire à celle des humains ou différente, auquel cas elle pourrait servir à développer un nouveau genre d’algorithme de vision 3D destiné à la robotique et l’informatique.

L’Institute of Neuroscience de l’université de Newcastle (ION) au Royaume-Uni a lancé un projet d’étude sur la vision en 3D de la mante religieuse. Cet invertébré est le seul doué de cette capacité, et les enseignements qui seront tirés de ce programme pourraient contribuer à faire progresser la vision 3D pour l’informatique et la robotique. « Les cerveaux des insectes se composent de seulement un million de neurones, comparés aux dizaines de milliards du cerveau humain », explique Jenny Read qui dirige l’équipe chargée de ce projet baptisé « Man, mantis & machine: the computation of 3D vision ».

Selon elle, cette relative simplicité permet de cartographier le circuit neuronal avec plus de facilité. La vision 3D a été identifiée chez un certain nombre d’animaux, notamment le singe, le chat, le hibou, le faucon, le crapaud et le cheval. Mais jusqu’au début des années 1980, les scientifiques pensaient que les invertébrés étaient dépourvus de cette capacité. Puis, en 1983, les travaux menés par le biologiste Samuel Rossel ont mis en évidence la faculté qu’ont les mantes religieuses à voir en 3D.

La mante religieuse optimisée pour la vision 3D

« La mante religieuse semble être physiquement optimisée pour la vision 3D », poursuit Jenny Read, évoquant sa tête de forme triangulaire, un chevauchement binoculaire supérieur à 70° et une fovéa (minuscule fossette de la partie centrale de la rétine) pointée vers l’avant. « Son mode de vie est certainement facilité par la vision 3D : c’est un prédateur en embuscade qui vit dans un environnement visuel encombré de végétation dense et mange des proies très camouflées, comme les grillons. » La chercheuse britannique ajoute que la vision en relief de la mante religieuse n’a encore pas fait l’objet d’études poussées, comme ce fut le cas pour la chouette effraie et le macaque.

Pour mener leurs tests, les scientifiques ont créé ce qu’ils disent être la plus petite paire de lunettes 3D jamais conçues. En l’occurrence, ce sont deux filtres polarisants circulaires placés devant les yeux de l’insecte et maintenus grâce à de la cire d’abeille. Une fois la mante religieuse équipée de ces lunettes, on lui montre des images en 3D sur un écran d’ordinateur. L’objectif est d’essayer de tromper l’insecte sur sa perception de la profondeur de champ. L’une des images est un cercle qui simule un objet s’approchant de l’insecte afin de l’inciter à porter une attaque. Pendant ces tests, la mante est filmée par deux caméras (1.000 images par seconde) placées au-dessus et sur le côté. L’objectif est de classifier les différentes réactions aux stimuli. Des marqueurs réfléchissants peints sur sa tête et ses articulations aident les algorithmes à extraire ces données. À ces observations comportementales s’ajoutent des mesures électrophysiologiques sur le système nerveux grâce à des électrodes en fil d’argent placées sur le lobe optique et le cordon ventral.

Bientôt de meilleurs algorithmes de vision 3D pour la robotique ?

Le projet de recherche lancé par Jenny Read et son équipe a six objectifs. Parmi eux, caractériser la vision en 3D de la mante religieuse et déterminer si celle-ci est fonctionnellement équivalente à celle des mammifères et des oiseaux. Les scientifiques veulent aussi identifier les cellules du système nerveux de la mante qui gèrent la profondeur de champ et caractériser la réponse des neurones à différents points du processus allant de la phototransduction au mouvement. Enfin, ils souhaitent développer des modèles informatiques qui décrivent les réponses des neurones individuels et qui relient l’activité neuronale au comportement de la mante religieuse.

De cette étude, les chercheurs espèrent retirer plusieurs enseignements. Dans un premier temps, il faut savoir si la vision 3D repose sur une seule base commune chez les mammifères, les oiseaux, lesamphibiens et les insectes. Ensuite, les scientifiques pourraient obtenir de nouveaux éléments sur l’évolution de cette vision 3D et concevoir un algorithme 3D d’une efficacité inédite. Enfin, ces travaux mèneraient à une meilleure compréhension de la perception et du comportement chez les humains et les autres invertébrés.

Selon les résultats, le projet peut évoluer dans deux directions différentes. Première option, les chercheurs découvrent que la vision 3D de la mante religieuse est totalement différente de celle des humains. Dans ce cas, cela permettrait de créer un algorithme de vision 3D simplifié pour la robotique et l’informatique. L’idée est un processus qui prendrait un flux vidéo binoculaire comme source et le transformerait en action. Un tel algorithme pourrait servir à contrôler des robots en étant beaucoup plus simple et efficace que les programmes existants, pense Jenny Read. Si au contraire il s’avère que la vision 3D des mantes religieuses est proche de celle des vertébrés, cela offrirait un nouveau terreau scientifique quant à l’évolution de ce sens. À suivre donc.

Sources et Article Futura Hight Tech 

La Maison de la Vision, votre opticien à Jacou , Montpellier

Soigner la DMLA en implantant un oeil bionique aux patients !

Optique

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A l’origine de l’implant Argus II, la société Second Sight Medical Product lance une étude visant à évaluer si les patients non-voyants, avec une perte totale de vision centrale due à une Dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA), pourront bénéficier de rétines artificielles. Commercialisées en Europe depuis 2011, ces dernières sont actuellement destinées aux personnes atteintes de pathologies comme la rétinite pigmentaire. Cette technologie révolutionnaire pourrait changer la vie de millions de personnes en restaurant une partie de leur fonction visuelle et en gagnant en indépendance.

Alors que le Gouvernement a annoncé, le 14 août dernier, le remboursement intégral et sans avance de frais de la prothèse épirétinienne dans le cadre du « forfait innovation », on estime aujourd’hui qu’entre 20 et 25 millions de personnes à travers le monde souffrent de DMLA sèche, dont 1 million en France. Une maladie à laquelle l’Argus II pourrait apporter une solution. « Il s’agit d’un essai important car, jusqu’à maintenant, on ne pensait pas que la rétine artificielle pouvait convenir aux personnes atteintes de DMLA », a indiqué Tony Rucinski, Directeur Général de la Macular Society. « Nous suivrons ces travaux avec attention… une société qui vieillit implique que plus de personnes seront touchées dans les années à venir. Il est impératif de trouver de nouveaux traitements. Ces recherches vont dans le bon sens ».

Rappelons que l’Argus II fonctionne grâce à la conversion de vidéos. Une caméra minuscule, placée sur des lunettes, filme des images. Un ordinateur de la taille d’un téléphone portable, qui se porte à la ceinture, les traite et les imprime via une liaison sans fil sur la puce électronique implantée sur la rétine. L’implant transmet des signaux aux cellules ganglionnaires de la rétine. Ces signaux sont interprétés comme des images par les aveugles, après plusieurs mois d’apprentissage.

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Sources et Articles Acuité

La Maison de la Vision, opticien à Jacou et Montpellier

« Cul de bouteille »,court métrage malin et poétique qui prépare les enfants à leurs premières lunettes

Les créateurs

Sorti en 2010 et rediffusé régulièrement à la télévision, le court métrage Cul de bouteille est un petit bijou d’animation. Si vous en avez un jour l’occasion, regardez-le absolument. Pourquoi ? Explications.

Présent sur plus de 40 festivals, Cul de bouteille a été primé 25 fois avant que les portes ne se ferment aux pieds des oscars. Un incroyable succès pour ce court métrage de 9 minutes de l’illustrateur et animateur Jean-Claude Rozec. Cette coproduction de Vivement Lundi ! et Blink Productions a été produite en 2010 et est encore diffusée régulièrement sur les chaines. 

 

SYNOPSIS

Court métrage cul de bouteille flou

Comme de nombreux enfants de son âge, Arnaud apprend qu’il doit porter des lunettes. La myopie est annoncée comme un malheur qui s’abat sur son nez, tout comme ces énormes lunettes réduisant ses yeux à de petits points perdus dans l’immensité de ses verres. Sauf qu’Arnaud n’y voit pas mieux. Pas du tout ! Avec ses lunettes, il perd toute la beauté de son monde. Alors, doit-il les garder, se faire appeler « cul de bouteille » et s’ennuyer dans un monde si plat ? Ou les enlever, vivre ses aventures fantastiques, à ses risques et périls ?

 

 

Court métrage cul de bouteille ophtalmologisteLe narrateur, Dominique Pinon, de sa voix au timbre atypique, nous immerge directement dans ce récit enchanteur, où les adultes retrouveront certainement les monstres de leur enfance. En noir et blanc, le film semble pourtant animé de milles couleurs, celles qui dansent, qui chantent et illuminent nos souvenirs. L’ambiance n’est pas sans rappeler celle de Tim Burton, mais le grain du dessin, des flous, les nuances de gris, font de ce court métrage un petit bijou unique.

 

Une histoire de lunettes, qui nous replonge dans nos cauchemars, nous rappelle la peur d’être montré du doigt, d’être le « binoclard », le « quatre yeux ». Mais finalement, ce n’est pas tant sur cela qu’il faut s’attarder.

 Arnaud est aussi montré du doigt car il ne veut pas se plier au monde qu’on lui impose, parce qu’il veut vivre dans cet imaginaire bien plus beau que la réalité. Les lunettes ne sont qu’une allégorie de l’enfance qu’on doit laisser derrière soi. Les enfants doivent un jour arrêter de rêver, voir la réalité comme elle est. Mais au fond, même adulte, il nous arrive à tous de retirer nos lunettes, pour nous replonger dans le flou, juste le temps de nous retrouver.

 

<p><a href= »http://vimeo.com/45581909″>Cul de bouteille</a> from <a href= »http://vimeo.com/regionbretagne »>R&eacute;gion Bretagne</a> on <a href= »https://vimeo.com »>Vimeo</a&gt;.</p>

Sources et article : Happyview Mag 

 

Le saviez-vous ? Froncer des sourcils face au soleil rend agressif !

Optique

keep-calm-and-wear-your-safety-glassesC’est en tout cas ce qu’affirme le très sérieux site Acuité.

« Ce n’est un secret pour personne, il est même partagé par tous : nos sentiments modifient nos expressions faciales. Et vous l’aurez vous aussi constaté, un jour bien éclairé et vous voilà instinctivement et involontairement en train de froncer les sourcils. De là à dire que les deux pourraient être liés, il y a un pas que des chercheurs Italiens viennent justement de franchir.

Après une étude un peu farfelue sur le Botox, d’après laquelle ce produit rendrait plus heureux parce que l’expression faciale du sourire au repos qu’il laisserait serait plus agréable, des chercheurs ont tenté de déterminer si le froncement de sourcils d’un visage en plein soleil peut rendre plus agressif. Il s’avère que oui mais, heureusement les opticiens détiennent la solution. Ce phénomène peut en effet être aisément évité en portant des solaires !
Dans le détail, les chercheurs du département des Sciences Psychologiques, Sciences Humaines et du Territoire de l’Université italienne de Chieti-Pescara ont tenté de vérifier si l’agressivité peut être déclenchée par le froncement de sourcils involontaire qui se produit lorsque les individus sont face au soleil. Pour mener à bien cette enquête, l’équipe de scientifiques a interrogé un panel de personnes au hasard, marchant le long d’une plage ou sur une promenade, avec et sans solaires, afin de définir leurs sentiments de colère et d’agressivité. C’est à partir de ces résultats qu’ils ont conclu que les personnes avançant vers le soleil sans solaires sont généralement plus en colère que les autres. Les chercheurs se sont alors demandés si cette colère était seulement le fruit du froncement des sourcils ou le fait d’avoir le soleil dans les yeux.
A en croire l’étude, ce phénomène de froncement des sourcils implique le même type d’activation des muscles faciaux que dans l’expression de la colère, ainsi que Charles Darwin l’a remarqué en décrivant la forme particulière, en « parasol », des sourcils froncés exprimant la colère mais permettant également de protéger les yeux.
Les chercheurs soutiennent en outre que froncer les sourcils face au soleil affecte l’humeur très rapidement. Au total, ces résultats fournissent la première preuve de la validité écologique de l’hypothèse de rétroaction faciale.
Rendre le sourire et offrir de la bonne humeur peut être un nouvel argument de poids pour notre filière, afin développer le secteur des solaires mais également des verres correcteurs photochromiques. Avec des études comportementales aussi pointues, on saisit mieux pourquoi nos voisins Italiens sont les numéros un mondiaux des solaires ! »

 

 

 

Sources et article à retrouver sur le site Acuité