Retrouvez les DAISUKÉ dans la nouvelle vidéo de Yelle pour son titre addictif « Complètement fou »
La dite vidéo est un véritable festin visuel de pop-corn, de couleurs éclatantes et d’amour métallique!
Yelle Qui ?
Souvenez-vous, c’est la jolie brunette qui chantait « Parle à ma main » avec Fatal Bazooka, alias Michaël Youn, et remettait au goût de 2007 « A cause des garçons », en plongeant le tube des années 1980 dans un bain moussant de danse tecktonik. La tecktonik est morte, pas la Lio 2.0 qu’on voyait en elle. Yelle — soit le couple Julie Budet au chant et aux textes et Jean-François Perrier à la batterie et à la composition — revient comme un boomerang avec un album euphorisant et méchamment addictif, « Complètement fou », sorti hier et déjà dixième du top iTunes.
Avec ce troisième disque bardé de tubes — « les Soupirs et les refrains », « Florence en Italie », « Complètement fou », « Moteur action »… –, et de grandes idées de production, qui doivent autant à Daft Punk qu’à Gotainer, Yelle a tout pour convaincre les sceptiques. Comme « Chaleur humaine » de Christine and The Queens, « Complètement fou » est la preuve par treize (chansons) que l’on peut faire danser la langue française, marier rimes et machines. « On se sent proches de Christine, confirme Yelle. On est de la même génération, on a grandi avec la musique des années 1980, de Daho à Chagrin d’amour, et on partage la même envie qu’eux de ne pas se brider, ne pas copier, être unique. »
Et décomplexée ! Yelle s’accorde une liberté rare de chanter sur le désir, le plaisir et d’intituler deux chansons « Nuit de baise », au risque de ne pas passer en radio. « On parle beaucoup de sexe, c’est vrai, sourit-elle, mais c’est essentiel que ce sujet ne soit pas tabou. On chante notre vie, notre quotidien, et la sensualité en fait partie. » Comme la peur de mourir, de l’ennui, de la solitude, qui affleurent souvent dans ses textes souvent moins enfantins qu’ils ne paraissent.
Un disque supervisé par le producteur de Katy Perry
Dr Luke, producteur dans l’ombre des succès de Katy Perry, Pink et Ke$ha, les a remarqués lors d’une tournée aux Etats-Unis et a vu en eux un énorme potentiel pop. Jusqu’à les signer sur son label et superviser l’enregistrement. « C’est un fan des mélodies, qui nous a appris à embellir les nôtres, les a mises en valeur mais jamais au détriment des mots. Il n’avait pas envie de nous changer, juste de nous faire passer un cap. » C’est complètement réussi.
Sources et Articles Le Parisien
La Maison de la Vision, votre opticien à Montpellier, Jacou